samedi 3 mars 2007

Philippe de Villiers réagit au plan de restructuration d’Airbus.

medium_villiersexplique.jpgTrois raisons sont à l’origine de cette crise, et c’est à ces causes et non à leurs conséquences qu’il faut remédier.

1° l’insupportable coût de l’euro face au dollar qui contraint Airbus à délocaliser une partie toujours plus grande de sa production en dehors de la zone euro. Les solutions sont connues : il s’agit en particulier de donner aux politiques le pouvoir nécessaire et indispensable d’influence sur la Banque Centrale Européenne.

2° la binationalité ne fonctionne pas, là comme ailleurs. La société Airbus est gérée selon des critères politiques et non pas comme une entreprise. En clair, il faut mettre un terme au dogme du 50-50 franco-allemand à cette direction bicéphale qui conduit inéluctablement à la déroute économique. La France a amené son savoir faire dans le domaine de l’aéronautique, la France a financé l’essentiel du développement de la structure industrielle airbus. Jacques Chirac en bradant nos intérêts économiques a privé l’entreprise d’une direction claire. Airbus doit rester à majorité française.

source: gaullistedegauche

3° comme la plupart des entreprises de taille mondiale qui luttent avec des entreprises américaines dans des domaine civilo militaire, Airbus ne bénéficie pas du soutien des budgets de Recherche et développement des états européens. Il est indispensable de mettre en œuvre une préférence communautaire instituant une clause de solidarité commerciale sur le modèle du Buy American Act.

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