mercredi 7 mars 2007

Communautarisme linguistique à la sauce Sarkozy

Sur son site sarkozy.fr, le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle fait traduire sa campagne en arabe. Voilà sa conception du multiculturalisme qu'il souhaite installer en France. Pour lui, c'est clair, au-delà des paroles de fermeté proclamées sur les plateaux TV pour séduire les électeurs de droite il s'agit d'adapter notre République aux différents groupes culturels qui composent la France.

On est loin de la francisation des populations immigrés que les français appellent de leurs voeux.




Aziza Bahloul journaliste du site

A quand une traduction en mandarin pour la communauté chinoise, une traduction dans les langues des pays de l'Europe pour chaque communauté laisée, en différents dialectes africains... A ce jeu, Sarko y gagne peut-être, mais la France y perd, en unité. Si l'on divise à défaut d'unir par la langue, la parabole de la Tour de Babel finira par s'accomplir.

« Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé »

Charles de Gaulle

Philippe de Villiers à la rencontre des agriculteurs



Quelques propositions de Philippe de Villiers pour nos agriculteurs

82 - Soutenir l’agriculture, c’est promouvoir une agriculture durable.
• Permettre aux agriculteurs de vivre du fruit de leur travail et non des primes.
• Remettre en cause le découplage instauré par la réforme de la PAC, qui brise le lien entre le travail et le revenu, l’effort et la récompense.

83 - Soutenir l’agriculture, c’est revaloriser la retraite des agriculteurs.
• Indexer les retraites agricoles sur le régime général pour leur garantir un niveau décent.

84 - Soutenir l’agriculture, c’est prendre en compte les contraintes qui pèsent sur nos agriculteurs.
• Mettre en place une politique de prix rémunérateurs qui prendra en compte les contraintes environnementales, sociales et sanitaires.

85 - Soutenir l’agriculture, c’est défendre les produits agricoles européens face à la mondialisation.
• Rétablir la préférence communautaire pour corriger la concurrence inégale (droits compensateurs).

86 - Soutenir l’agriculture, c’est faire respecter l’exception agriculturelle.
• Sortir les produits agricoles et viticoles de l’OMC en considérant qu’ils ne sont pas des produits comme les autres puisqu’ils sont attachés à nos territoires, à nos terroirs, à notre culture.
• Lancer un plan pour sauver la viticulture : réformer la loi Évin, supprimer les droits de succession sur les propriétés viticoles, créer une force au service de la viticulture inspirée du Market Access Program américain.

87 - Soutenir l’agriculture, c’est imaginer une nouvelle Europe agricole.
• Créer un marché commun avec les pays qui considèrent que l’agriculture est liée à l’identité et que la souveraineté alimentaire est un droit, et en excluant les États qui ont une conception consumériste et qui préfèrent s’approvisionner aux prix les plus bas du marché mondial.



ISF, histoire d'un impôt qui chasse les "meilleurs" contribuables

Près de 650 français ont quitté la France en 2005, presque deux fois plus qu'en 2003. Depuis 1997, entre 24 et 32 milliards de capitaux se sont ainsi évaporés de l'Hexagone.

SUJET tabou par excellence, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) risque de revenir en force dans la campagne présidentielle. Et pas seulement parce que Johnny Hallyday est parti s'installer en Suisse et ne désespère pas d'obtenir d'ici quelques semaines la nationalité belge (lire ci-dessous). Le rapporteur général du budget et sénateur de l'Oise Philippe Marini, qui depuis des années bataille contre l'ISF, fera ce matin devant la commission des finances du Sénat une communication sur les délocalisations fiscales. En fait, c'est une mise à jour de son rapport de juin 2004 à la lumière des chiffres récemment obtenus du ministère de l'Économie. Et l'affaire prend d'autant plus de relief au moment où l'ancien ministre de l'Économie, Dominique Strauss-Kahn, suggère à Ségolène Royal de créer une « taxe Hallyday »

D'après les éléments que Le Figaro s'est procurés, le nombre de redevables à l'ISF ayant quitté la France a explosé depuis 2004, augmentant plus vite que le nombre total de ceux qui paient l'ISF. En 2003, ils étaient 368, un flux en ligne avec les départs observés les années précédentes. En 2004, 568 ont fait leurs valises puis 649 autres en 2005. Bref, jusqu'à 2003, la France enregistrait bon an mal an une délocalisation fiscale par jour. Deux ans plus tard, en 2005, c'est presque deux.

Cette année-là, les départs ont représenté une perte de 2,2 milliards de base imposable pour l'État. Depuis 1997, l'exil fiscal a privé l'État de 16 milliards d'euros de base imposable ! Comme le patrimoine imposable à l'ISF ne constitue qu'une partie des capitaux des 3 800 contribuables qui ont quitté la France entre 1997 et 2005, ce sont en réalité entre 24 et 32 milliards d'euros qui se sont volatilisés. À la clé, des entreprises et des emplois en moins dans l'Hexagone.

Dans sa communication, Philippe Marini admet toutefois que ces chiffres doivent être analysés avec précaution. « Il existe des délocalisations de redevables de l'ISF qui ne se font pas pour des raisons fiscales, certains cadres supérieurs menant une carrière à l'international, par exemple. »

Reste que les pertes de recettes d'ISF liées à ces départs augmentent doucement mais sûrement. Selon Bercy, elles ont atteint 16,4 millions d'euros en 2004 et 18,2 millions en 2005. Au total, entre 1997 et 2005, l'État y a perdu 132 millions d'euros. Une goutte d'eau, comparé aux 3,68 milliards d'euros générés par cet impôt l'an dernier ? Pas sûr. Comme le souligne la note de Philippe Marini, les manques à gagner pour l'État se chiffrent « en centaine de millions d'euros par an », car « il convient d'ajouter les pertes de recettes liées à l'impôt sur le revenu, à l'imposition sur les plus-values, aux droits de mutation et à la TVA ». Dommage que Bercy n'ait pas transmis à la commission des finances du Sénat une évaluation des pertes sur les autres recettes. Dommage aussi que l'étude de Philippe Marini fasse l'impasse sur le nombre de redevables qui reviennent en France.

Les propositions de Philippe de Villiers :

  • Suppression de l’ISF
  • Suppression des droits de succession
  • Baisse de l'impôt sur le revenu
  • Associée à une baisse des dépenses publiques.
"Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent", proverbe chinois

Inflation : l'euro vide nos portes-monnaies!


"Avant, je faisais mes courses pour la semaine avec 100 francs", témoigne Fabienne, une jeune mère de famille. "Aujourd'hui, même avec 20 euros, je n'y arrive plus". Cette impression largement partagée : selon un rapport Eurobaromètre de 2005, 93% des Français pensent que l'introduction de l'euro a accentué la hausse des prix.

Les Français ne sont pas les seuls à se plaindre, et l'euro est le responsable tout trouvé. Si bien qu'en Italie, un sondage montrait en avril 2006 qu'une majorité d'habitants souhaitaient le retour à la Lire !

Evolution des prix depuis l'instauration de l'euro :


Evolution des prix depuis le  passage à l'euro




2000 2006
Baguette de pain 0.46 € 0.85 €
Fuel 183 € 315 €
Pomme de terre 0.23 € 4.30 €
Beurre 250 g 0.57 € 0.95 €
Litre de lait 0.20 € 0.56 €
Confiture 1.51 € 3.20



En 2001, une baguette coûtait 4 F (40 centimes d’euros). Aujourd’hui, il faut compter 0,85 euros (5,50 F), soit une augmentation de 39,5 %. Idem pour le « petit noir » pris au comptoir : de 5 F (0,76 euros) en 2001, il est passé à 1,10 euros (7,22 F) voire à 1,30 euros (8,53 F). Pratiquement aucune marchandise n’a échappé à cette envolée. Le prix du poulet fermier en grande surface a bondi de 24 % : de 36,90 F (5,63 euros) le kilo en 2001, il est aujourd’hui vendu à près de 7 euros (45,92 F). Le bond le plus spectaculaire revient sans conteste aux pommes : + 130 % d’augmentation au kilo : 10 F (1,52 euros) en 2001, 3,5 euros (22,96 F) en 2006 ! Alors que dans le même temps de nombreux producteurs de pommes ont dû mettre la clé sous la porte, faute de prix à la production suffisants. Et que dire des produits non alimentaires essentiels pour le chauffage, les transports, le logement, sinon qu’ils ont suivi le même chemin : 19,31 % d’augmentation pour la facture EDF-GDF, 30 % pour les loyers !

Les petites commerçants ne sont pas les seuls à avoir revu leurs tarifs à la hausse : les tarifs des grands marques ont curieusement augmenté de 12,2 % depuis le passage à l'euro. Un produit vendu 8,90 francs avant 2002 coûtait 1,49 euros un an après. Un prix certes en dessous du "seuil psychologique", mais avec tout de même une belle augmentation de 10% ! La différence parait faible, mais quand on additionne les lignes du ticket de caisse, la hausse se fait cruellement ressentir.

"En France on ne parle que de baisse de prix, jamais de hausse de rémunérations. C'est le signe d'un pays en panne..." s'inquiète Robert Rochefort, directeur général du Crédoc.

Résultat : 80 % des Français sont persuadés que leurs revenus stagneront ou diminueront l'an prochain (sondage Ipsos du 14 décembre 2006). Et se privent donc des "dépenses plaisir" par crainte de l'avenir.

"Cette année, pour la première fois, je ne suis parti qu'une semaine au lieu de deux" explique Joël, cuisinier dans une entreprise de restauration collective. Habitant à 40 km de son travail, il a vu sa facture transport augmenter de 20 %. Son salaire, lui, est resté le même : 1300 euros par mois.

Sources : Webdelaterre - Internaute


Quel est le véritable taux de chômage ?

Jeudi 8 mars, l'Insee ne dévoilera pas le chiffre du chômage (qui sera publié après les élections...) mais tentera d'expliquer pourquoi ses experts n'ont pas été en mesure de le publier, comme chaque année, en mars. 3 fonctionnaires ont calculé que le taux de chômage ne serait en fait pas de 8,7% à la fin 2006 – un chiffre calculé à partir des données de l'ANPE – mais de près de 9,5%. Ce chiffre représenterait les demandeurs d'emploi, qu'ils soient inscrits ou non à l'ANPE. La correction représenterait quelques 200 000 demandeurs d'emplois en plus.

Une enquête du Conseil national de l'information statistique établit que le nombre de sorties mensuelles a augmenté de plus de 30000 à partir de juin 2005. Seul un quart de ces sorties résulte d'une reprise d'un CDI. Un cinquième correspond à un non renouvellement accidentel suivi d'une réinscription, un quart est à mettre au compte d'un non-renouvellement de l'inscription, accidentel ou motivé (fin d'indemnisation), sans réinscription. La correction s'explique aussi par la modification du mode de comptabilisation des chômeurs inscrits à l'ANPE. Ainsi, des demandeurs d'emploi se sont vus mettre hors des catégories phares pour les statistiques du chômage : les demandeurs d'emploi créateurs d'entreprise, ceux qui bénéficient de petits boulots aidés par l'Etat, ou encore les licenciés économiques signataires de conventions de reclassement personnalisé ou du contrat de transition professionnelle…

Source: lesalonbeige.blogs.com

"Le programme de Villiers mérite qu'on s'y intéresse"

Le baromètre hebdomadaire (26 février au 4 mars 2007) Buzz-blog Présidentielle 2007 qui mesure le "bruit" que génèrent les candidats sur le net vient de sortir. Villiers est toujours dans le top 5 en embuscade derrière les 4 candidats médiatiques.

Villiers le vote utile!

Un clip réalisé par la fédération MPF de la Vendée.


Vote utile
envoyé par mpf85

"Que les musulmans modérés se manifestent pour dénoncer la violence qui se déchaîne au nom de l'Islam"

Excellents extraits de l'interview d'Alain Finkielkraut sur BFM le 27 novembre 2006 sur l'Islam.

Alain Finkielkraut - Islam