jeudi 15 mars 2007

Demandez le programme: éducation

Enseignement : supprimer le collège unique. Instituer la liberté scolaire. Bannir les pédagogies « déstructurantes ». Rétablir l'autorité des savoirs. Promouvoir la sélection au mérite. Supprimer les options superflues. Fixer l'objectif de réussite au bac fixé à 100 %, au lieu des 80 % actuels. Créer une heure hebdomadaire obligatoire d'enseignement des valeurs patriotiques. Enseigner la culture et l'art français et européen dès l'école primaire. Supprimer l'enseignement « langues et cultures d'origine » qui favorise le communautarisme. Réformer les programmes qui culpabilisent les jeunes Français.

Discipline : rendre obligatoire le port de la blouse en primaire et de l'uniforme dans le secondaire. Faire flotter le drapeau français dans toutes les cours de récréation.

Enseignants : supprimer les IUFM, qui ôtent toute autorité aux professeurs en les transformant en «gentils organisateurs», et les remplacer par des instituts de formation d'un haut niveau d'exigence. Instaurer un système de notation strict et sélectif.

Formation professionnelle : promouvoir les filières professionnelles et le travail manuel par un stage obligatoire d’un mois chez un artisan ou à l’usine en classe de 3ème. Créer au collège et au lycée un cours trimestriel sur les réalités économiques faisant intervenir un artisan, un commerçant et un petit entrepreneur.

Carte scolaire : suppression.

Source: comparatif réalisé par soseducation.com

Ne transigeons pas


Il est temps de faire respecter notre Patrie!
Debout les patriotes, ne cédez pas, n'ayez pas peur!

Le renoncement et le fatalisme sont les symptômes de la soumission.
Résistons

Ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale et droit de vote des étrangers : quel Sarkozy croire ?

Depuis quelques jours, Nicolas Sarkozy s’est lancé dans une course à l’électeur de droite. Il propose et persiste dans son souhait de créer un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale.

Bravo, j’adhère à cette proposition regrettant seulement qu’en sa qualité de ministre de l’intérieur pendant plus de quatre ans il ne l’ait pas exprimé plus tôt.

Mais surtout le doute !

Souvenez vous : "A titre personnel, je considère qu’il ne serait pas anormal qu’un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter lors des élections municipales" Ce sont les propos du même Sarkozy dans le journal le Monde en octobre 2005.

Comment croire que les propos du candidat de l’UMP sont sincères ?

Alors, quand il y a doute, on vote pour ceux qui sur des sujets de cette importance n’ont pas variés. Avec Philippe de Villiers nous n’avons pas tergiversé. Pour mémoire je vous engage à relire cet article dans lequel il y a deux ans je disais déjà sur ce thème clairement Non à Nicolas Sarkozy !

source: jerome-riviere.fr

Un "arc islamiste radical" menace la France, selon Bruguière

Selon le juge antiterroriste français, cet "arc" s'est mis en place dans les pays du Maghreb sous l'égide de l'ex-GSPC algérien.

"La France est l'objectif prioritaire. Il faut s'adapter, comme nous l'avons toujours fait, à ce nouveau type de menace", a-t-il ajouté.

Le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière l'évoque comme un "sujet de préoccupation majeur". Selon lui, un "arc islamiste radical" s'est mis en place dans les pays du Maghreb, sous l'égide de l'ex-GSPC algérien, et menace directement la France. Dans une interview, mercredi, à l'AFP, il ajoute : "L'appelation 'Al Qaïda au Maghreb' " (choisie par le GSPC depuis le 11 septembre 2006), cela veut dire quoi ? Cela souligne l'allégeance à Al Qaïda et cela traduit la volonté affichée d'une régionalisation de l'organisation. C'est quelque chose sans précédent".

"Une menace directe"

"C'est notre sujet de préoccupation majeur et il est clair que cela constitue une menace directe pour la France" a-t-il ajouté. "La France est l'objectif prioritaire. Il faut s'adapter, comme nous l'avons toujours fait, à ce nouveau type de menace". "Tous les ingrédients sont réunis : l'ex-GSPC a vocation à prendre en compte l'ensemble des mouvements radicaux du Maghreb: le GICL lybien, le GICM marocain, le GICT tunisien. On a un arc islamiste, avec des projets également dans le sud, le Sahel".

"L'incident de Casablanca" (au cours duquel un jeune islamiste s'est fait sauter dimanche dans un cyber-café) est le signe d'une opération qui aurait dû avoir lieu ailleurs". C'est l'élément émergé d'une situation beaucoup plus sérieuse, qui ne concerne pas uniquement le Maroc", a ajouté le juge. "Sur le plan opérationnel, nous savons depuis début 2004 qu'il y a des connexions opérationnelles entre ces mouvements, des hommes qui passent d'un pays à l'autre. Tout cela est piloté par l'ex-GSPC".

Source: www.lci.fr

EADS : Coopération n'est pas fusion

Paul-Marie COÛTEAUX

Conseiller politique de Philippe de VILLIERS,
Député européen.


L'affaire EADS, qui désormais prend toute sa place dans la campagne présidentielle, est emblématique des cafouillages de la conception fusionnelle de l'Europe. Il est d'ailleurs stupéfiant que certains beaux esprits croient pouvoir ironiser sur la faillite de "l'Europe des coopérations" que proposent les souverainistes, lesquels citent en effet souvent en exemple Ariane et Airbus, alors que, depuis qu'Airbus a été absorbé par EADS, ce programme obéit à une toute autre logique, celle de la privatisation irréfléchie et de la fusion, qui, justement, dessaisissent les Etats.

Puisque beaucoup s'ingénient à brouiller les pistes, partons du plus simple : le programme Airbus a longtemps obéi à la logique de la coopération, coopération franco-allemande dont le pilier français était la firme Aérospatiale, regroupant d'anciennes entreprises françaises prestigieuses dont Sud Aviation et la majeure partie de Dassault Aviation. Certes, la coopération est inégalitaire puisque, depuis la seconde guerre mondiale, l'Allemagne n'a plus d'industrie aéronautique, à l'exception de la petite Dasa, appendice de la firme automobile Daimler-Chrysler, mais elle parvint à concurrencer la firme américaine Boeing qui, mis à part l'aéronautique française et russe, tendait à dominer seule le marché mondial.

Patatras ! En 1999, le gouvernement Jospin commet deux erreurs monumentales : en février (d'accord avec Jacques Chirac), il fait à Jean-Luc Lagardère un cadeau fastueux : en échange de l'apport de Matra Haute Technologie (MHT), celui-ci reçoit 31 % du capital de la nouvelle entreprise Aérospatiale-Matra - cela pour la somme très modique de 850 millions de francs, soit moins de 2 % du capital de la nouvelle entreprise. Spectaculaire désengagement de l'Etat, dans un domaine pourtant crucial !

En octobre de la même année, seconde erreur, dont le bénéficiaire sera cette fois le gouvernement allemand : le 13 octobre, l'Aérospatiale-Matra ainsi largement privatisée et la firme automobile allemande Daimler-Chrysler annoncent leur fusion pour former un nouveau groupe : European Aeronautic Defense and Space, EADS en abrégé. Curieusement son siège est installé ni en Allemagne ni en France, mais aux Pays-Bas ; elle est de droit hollandais et la langue de travail y sera l'anglais - ce dernier point a son importance parce qu'on s'apercevra que bien des incompréhensions qui suivront viendront du recours, passablement incertain chez certains techniciens, à cette langue tierce. Dernier cadeau, le gouvernement français accède à la demande allemande et fait passer 80 % du consortium franco-allemand Airbus Industrie dans la nouvelle entreprise.

On célébra partout la création de ce "grand pôle européen", à la seule exception de l'économiste Elie Cohen qui déclara sans ambages : "Le principal point fort de la spécialisation industrielle de la France qui était l'aéronautique est en train d'être bradé". Bradé, le mot n'est pas trop fort : s'étant dessaisi en deux temps de l'Aérospatiale, l'Etat français ne contrôlait plus que 15 % d'un "pôle européen" dont la France avait été par le savoir-faire comme par l'investissement le plus gros contributeur !

Si tant d'emplois n'étaient pas perdus (détail grinçant, ils le sont principalement en France), on s'amuserait de voir aujourd'hui nos vaillants politiques faire assaut de formules miracles comme si notre Etat, qui s'est de lui-même dessaisi savamment, était maître de l'affaire - le pompon étant accordé à notre chère amie Madame Laguiller, qui va jusqu'à proposer de nationaliser EADS comme si l'entreprise était française, alors qu'elle l'est d'autant moins que Lagardère se désengage et que, en fait de recapitalisation, rôdent les fonds de pension américains ou des fonds spéculatifs venus de la péninsule arabique... Pourquoi à ce compte, ne pas proposer de nationaliser Boeing ?

La leçon crève les yeux : on voit ici l'incroyable légèreté des oligarchies qui nous gouvernent, pour qui l'intérêt national compte beaucoup moins que les copinages, masqués derrière de ronflants propos sur l'Europe en marche. C'est bel et bien la conception fusionnelle et que les déboires d'EADS devraient condamner une fois pour toutes.