vendredi 2 février 2007

Homosexualité, gauche droite: blanc bonnet & bonnet blanc

Ségolène Royal se prononce en faveur d'un projet de loi sur le mariage homosexuel et s'engage à conduire cette réforme "avec détermination afin de convaincre une majorité de Français de son bien-fondé" (comprenez, grâce à un matraquage politico-médiatique). Mme Royal, qui s'était déjà déclarée favorable à l'adoption pour les couples homosexuels, va plus loin encore : elle envisage de modifier les lois de bioéthique afin d'ouvrir l'assistance à la procréation aux couples de femmes.

François Bayrou s'est dit favorable à une "union civile" célébrée en mairie pour les homosexuels et à l'ouverture de l'adoption simple pour les couples de même sexe. Nicolas Sarkozy, lui, refuse l'adoption mais il défend un "contrat d'union civil" avec les mêmes droits et devoirs que le mariage et qui sera célébré en mairie.

Ce que propose le Mouvement pour la France & Philippe de VILLIERS:

34 - Reconnaître leur mission, c’est défendre le statut du mariage.
• Inscrire le mariage dans la Constitution comme étant l’alliance d’un homme et d’une femme dans le but de former une famille.
• Refuser le mariage homosexuel et l’adoption des enfants par des couples du même sexe.

35 - Valoriser leur mission, c’est inciter au mariage, gage d’une stabilité utile à la société.
• Soutenir l’institution du mariage par une politique d’incitation fiscale et remettre en cause l’alignement (concédé aux lobbies homosexuels en 2004 par le ministre des Finances de l’époque, Nicolas Sarkozy) du régime fiscal des pacsés sur les couples mariés.



Philippe de Villiers

La peine de mort, moyen ultime de protection des faibles

«Le rétablissement ou l’abolition définitive de la peine de mort est une question trop importante pour être confisquée par une élite prétendument éclairée qui voudrait imposer ses vues au peuple. Et c’est précisément parce qu’elle vise à mettre un terme au débat que je condamne la méthode que le chef de l’Etat veut employer, à savoir faire passer cette réforme par un vote du Congrès». Alors que les députés et les sénateurs devront se prononcer, dans quelques jours sur l’inscription de l’abolition de la peine de mort dans la Constitution, Philippe de Villiers condamne ce «coup de force» et se prononce pour un référendum sur la question. «Si les Français devaient me porter à la tête de l’Etat le 6 mai 2007, je leur demanderais donc dans les trois mois de se prononcer par référendum sur la peine de mort. […] Je peux affirmer ici, en conscience, être favorable au rétablissement de la peine de mort, comme moyen ultime de protection des plus faibles. Je suis intimement convaincu qu’elle doit demeurer au sommet de l’échelle des peines. Il en va, à mes yeux, comme de l’arme nucléaire : nous nous situons dans l’ordre de la dissuasion. Une société a le droit de se défendre contre les attaques extérieures. Elle a également le droit de se préserver des agressions qui pourraient venir de l’intérieur. Elle en a même le devoir, n’en déplaise aux idéalistes. […] Des peines alternatives, comme une véritable perpétuité sans période de sûreté, ou comme la castration chimique pour les auteurs de crimes sexuels, devront restreindre au maximum son champ d’application, à savoir les meurtres ou assassinats d’enfants, les crimes avec tortures ou actes de barbarie, et les actes terroristes. Mais le «responsable» politique doit précisément prendre ses «responsabilités» et les assumer devant le peuple. Le reste - sa conscience - le regarde, lui et lui seul. Et si je devais être amené, en tant que Président de la République, à statuer sur le sort d’un condamné à mort, j’assumerais mes responsabilités. La main tremblante. Mais en conscience. »

«J’incarne la droite patriotique de gouvernement»





Philippe de Villiers, invité du Soir3 le 02 Février 2007