samedi 24 mars 2007

La Directive OGM pose plus de questions qu’elle n’en résout.


Communiqué

La directive, qui prévoit les conditions de culture des OGM autorisés (pour l’instant le seul maïs « Monsanto 810 » résistant à la pyrale) n’apporte pas aux agriculteurs les réponses aux questions que leur pose cette nouvelle culture :

Comment doivent-ils faire la publicité de leurs cultures auprès de leurs voisins ?

Comment sécuriseront-ils leurs champs vis-à-vis des agressions possibles d’opposants aux OGM ?

Surtout, qu’en est-il de leur propre responsabilité vis-à-vis des conséquences prévisibles ou imprévisibles que pourraient avoir ces disséminations d’OGM ?

Comment ces maïs seront-ils, séparés, commercialisés et surtout valorisés par rapport aux productions de maïs authentique ?

Face à autant d’incertitudes et à l’incohérence qui consiste à légaliser la dissémination volontaire d’Organismes Génétiquement Modifiés, la Coordination Rurale attire l’attention des producteurs de maïs sur les risques que leur font courir ceux qui les incitent à se lancer dans de telles productions, alors que leur environnement juridique n’est absolument pas sécurisé.

La sagesse consiste donc à éviter de tenter cette aventure pour mieux mettre en avant lors de la récolte 2007 les qualités et la fiabilité du maïs « produit de France » afin d’en tirer un profit maximum.

source: http://www.coordinationrurale.fr/ & http://semeursdavenir.hautetfort.com/


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